Les conditions du dialogue entre l’architecte et l’habitant à travers leurs perceptions croisées de l’espace vécu – Participation au colloque le Rapport affectif aux lieux du 15 au 22 juin 2018 à Cerisy dirigé par Georges-Henri LAFFONT et Denis MARTOUZET.
Résumé de l’intervention :
Il y a le lieu, l’architecte, l’habitant, leur méfiance réciproque et les conditions de leur rencontre.
Nécessairement éloignée de la sphère stricte et ordinale de la maîtrise d’œuvre c’est tout de même en tant qu’architecte que nous nous proposons ici de témoigner. Nous déployons une activité professionnelle hybride qui cherche à favoriser l’implication des habitants dans la transformation de leurs espaces de vie, principalement en questionnant le rapport qu’ils entretiennent avec les espaces mis en question. Les processus que nous déployons à ces fins engagent un rapport particulier entre l’architecte et l’habitant (ou usager). Nous cherchons à élaborer un langage commun basé sur les perceptions individuelles et collectives du territoire habité. Nous explorons ainsi, empiriquement la plupart du temps, les moyens à notre disposition pour appréhender un lieu et les formes de représentation qui doivent nous permettre de partager ces approches afin d’en faire de réelles matières à « projet ».